C’est ce qu’on pouvait lire sur les murs et les trottoirs de New York au lendemain de la mort de Charlie Parker. Une foule d’hommages anonymes à même la ville, à la mémoire du musicien de jazz le plus influent du XXe siècle.

5 ans avant de s’envoler, le plus bel oiseau du jazz enregistrait son plus grand succès, le double album « Charlie Parker With Strings« , produit par celui qui régnait alors en maître sur le jazz : Norman Granz en personne. Une petite section de cordes classique face à une section rythmique bebop. Inattendu. Inoubliable.

Et qui mieux que le professionnel français des crossovers Jazz & Classique pour imaginer une soirée entière autour de ce répertoire ? Edouard Pennes a fait appel à ses meilleurs soldats pour nous replonger, le temps d’un concert, dans l’histoire de ces enregistrements. Dans le rôle de Charlie Parker, l’un des saxophonistes les plus actifs aujourd’hui, Giacomo Smith, accompagné de plusieurs habitués des Paris Jazz Session comme Bastien Brison et David Paycha. Pour la partie classique, un groupe d’envergure : le quatuor Hanson agrémenté de la crème de la crème des musiciens classique de la scène parisienne.